samedi 21 janvier 2012

Libéré.

Ce jour, je suis officiellement libéré d'une charge administrative et financière. La certification AB.
Libéré. Je n'entendrai plus : "Et la facture des orties je la trouve où?", lorsque je ferai une tisane. Et il faut ouvertement l'avouer. Les fraudeurs ont la partie facile avec ce type de contrôles. Et il y a gros à parier qu'ils sont légion les bios peu scrupuleux qui surfent sur le marché des supermarchés. De plus, en ce qui nous concerne, il n'y a pas et il n'y aura jamais de vin bio. Car comme de bien entendu, ce ne sont pas les artisans comme nous qui avons le pouvoir et bien les bios industriels. Le bio ne doit pas être un argument commercial, juste un mode de vie, une réflexion sur le goût, l'avenir. Le consommateur est trompé, perdu s'il n'est pas un oenophile confirmé. En matière de vin le bio n'est pas synonyme de bon, il existe beaucoup de jus intorchables et je ne parle pas là de vins dits natures ou naturels pour ne pas risquer d'ouvrir une nouvelle fois un faux débat qui ne concerne qu'une poignée d'idéologues qui boivent ou non du dogme. Economie de temps et d'argent, denrée rare. A la louche, sur les cinq dernières années, l'augmentation de la facture de l'organisme de contrôle doit être de près de cinquante pour cent. C'est pas mal pour du service qui n'engage pas de matières premières. Je suis donc assez content de ne plus participer à l'engraissement de structures inutiles.




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